Le ciel peut nous tomber sur la tĂȘte ⊠tant quâil reste la bouffe
Nos ancĂȘtres les gaulois avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tĂȘte.
Obelix, lui, beaucoup plus terre Ă terre, ne pensait quâĂ ses sangliers.
Aujourdâhui que le ciel nous est presque tombĂ© sur la tĂȘte, vous pensez quâon a Ă©voluĂ© ?
Que nous sommes devenus des ĂȘtres plus spirituels enclins Ă la solidaritĂ© et au partage ?
Que nenni !
Bonjour le retour au temps des cavernes. Et vas-y que je dĂ©valise les supermarchĂ©s, que je fais des provisions pour tenir un siĂšge âŠ
Autre preuve, les articles qui fonctionnent le mieux sur Paris Ă lâOuest sont ceux sur les courses alimentaires locales, les restaurants qui ont rĂ©-ouverts, les recettes âŠ.
Vous saviez que le repas gastronomique des français est inscrit sur la liste reprĂ©sentative du patrimoine culturel immatĂ©riel de lâhumanitĂ© depuis 2010 (la preuve ici)
Je vous le dis, les français sont obsédés par la bouffe et en plus, on nous célÚbre dans le monde pour ça.
En attendant, moi, jâaimerais vivre dans une station spatiale pour nâavoir quâĂ avaler une pilule en guise de repas.
Je vais devenir dingue, voici le calcul monstrueux qui me déprime :
3 repas par jour
x 5 personnes Ă la maison
x 33 jours de confinement
= 495 putain de repas préparés
Soit BEAUCOUP beaucoup beaucoup trop de repas a âŠ. un enfer sur terre.
PITIĂ !!
Rouvrez les cantines scolaires, quâon puisse aller au restaurant entre adultes.
Catherine
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