Les dégâts de la mode sur l’environnement sont considérables, l’industrie de la mode émet en effet plus de CO2 que les vols internationaux et le transport maritime réunis !
Une industrie polluante
Il s’agit de l’une des industries les plus polluantes au monde, du fait des matières utilisées, des cycles et conditions de production qui ont un impact direct très négatif sur l’eau, les sols et les populations de certains pays, compte tenu des conditions de travail déplorables dans certaines parties du monde.
Cette réalité est le résultat direct d’une surproduction, alimentée par la montée de la fast fashion, une tendance qui encourage une rotation rapide des vêtements à bas prix.
Des solutions se développent
Face à cet impact environnemental alarmant, il y a des lueurs d’espoir.
En effet, une prise de conscience de ces dangers et de l’urgence d’agir a vu le jour, notamment après la période du Covid où nous avons tous fait le constat de nos armoires surchargées et de vêtements peu portés.
Les consommateurs font aujourd’hui de vrais choix concernant leurs vêtements, en adoptant des marques et des pratiques durables.
Changer sa façon de consommer la mode
Acheter moins, mais mieux, faire le choix de la seconde main, changer nos habitudes et rythmes de consommation, garder ses vêtements plus longtemps sont autant de signes tangibles de ce changement profond, lié à un contexte économique tendu. Prendre sa mode en mains et la rendre plus durable veut dire réparer, upcycler, personnaliser ses vêtements de façon à la fois « utile » mais aussi esthétique.
L’essor du DIY autour de la couture
Certes, le savoir-faire manuel de la « couture » s’est estompé dans les dernières générations, la transmission de cet incroyable capital de DIY, d’expertise, d’imagination a souffert, mais les choses bougent parmi toutes les générations, y compris chez les plus jeunes.
Nous assistons à un retour en force du DIY, des activités manuelles, de l’apparition de nouvelles solutions comme les kits de broderie-réparation, d’upcycling, au foisonnement de démarches créatives sur les réseaux sociaux, notamment de tutos en ligne, mais aussi au développement de toutes les démarches pédagogiques de cours de couture, d’atelier, de mercerie-atelier, qui allient le plaisir de partager un apprentissage en groupe, loin de l’isolement des activités sur écran, et de bénéficier du conseil personnalisé d’un « expert ».
Une solution locale : Green Bobine
C’est cette prise de conscience qui a poussé deux amies passionnées par la couture facile à se lancer dans l’up-cycling. Elles ont créé Green Bobine, une jeune marque de kits de couture éco-responsable, qui permet à chacun(e) de prendre sa mode en mains et à réparer, upcycler, personnaliser ses vêtements avec des solutions clef en mains, faciles à réaliser quel que soit son niveau de connaissance.
Green Bobine travaille en étroite collaboration avec l’ESAT de Fourqueux – Avenir Apei – qui facilite la réinsertion par le travail de personnes handicapées, pour assembler les kits et imprimer les documents. Elles recyclent aussi des jeans avec le soutien du Secours Populaire de Verrières le Buisson.
Elles ont ouvert une adorable boutique/atelier éphémère à Rueil Malmaison jusqu’au 30 Juin avec un bar coudre au prix de 10€ l’heure pour y réaliser vos projets, en dehors des horaires d’atelier.
Espace Tranappe,
2 passage Schneider,
92500 Rueil Malmaison (près de la médiathèque)
Ouvert de 10h à 19h, sauf le dimanche de 10h à 13h
Elles seront ravies de vous rencontrer, de vous conseiller et de vous présenter toute l’offre de kits de couture, broderie-réparation, upcycling pour vous aider à réparer, transformer, personnaliser vos vêtements !
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